CR Périgord Noir

A LA DECOUVERTE DU PERIGORD NOIR
Du mardi 27 juin au samedi 1er juillet 2017

MARDI 27 JUIN

15H30 – Départ pour un séjour en Périgord. Notre chauffeur se nomme Mickaël. Après une pause petit-déjeuner et 530 kms plus loin, nous arrivons à  l’hôtel « Le Périgord » pour le déjeuner et où nous sommes accueillis chaleureusement par une équipe très sympathique.

Après avoir déposé nos valises dans les chambres, pas une minute à  perdre, direction La Roque Gageac, village troglodytique construit à  flanc de falaise, traversé par une seule route principale longeant la Dordogne.

Embarquement sur une gabare « Norbert » pour un voyage « Pépère » commenté au fil de l’eau de 55 minutes pour découvrir la Vallée des Châteaux, comme au temps de gabariers. Ballade très agréable, surtout qu’il faisait très chaud.

MERCREDI 28 JUIN – Visite guidée de Sarlat

2Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, un bel orage le soir précédent, nous nous sommes levés avec un ciel gris qui, malheureusement, ne nous quittera pas durant notre séjour, avec quelques averses suivies d’éclaircies.

 

Mais direction Sarlat, Capitale du Périgord, pour une visite accompagnée de notre guide-conférencière Emmanuelle (adorable pipelette, mais connaissant bien la région) qui nous fait découvrir toutes sortes de ruelles tortueuses, passages voutés, la cathédrale et les hôtels particuliers.

 

A l’image du Périgord Noir, la cité médiévale a échappé à  l’urbanisation de la seconde moitié du XXème siècle.

 

 

3C’est André MALRAUX qui la fit renaître en classant tout son centre historique en 1962,  entouré d’une rocade et coupé en deux par la rue de la République (ou Traversière), très commerçante.

A l’image de leurs cousins provençaux, les marchés sont généreux en couleurs, parfums et saveurs.

Après le déjeuner, direction l’Abbaye de Cadoin pour la visite de son cloître, partie la plus intéressante de l’abbaye ; chef d’ oeuvre de l’art gothique inscrit au patrimoine de l’UNESCO qui offre une richesse architecturale et décorative étonnante, témoignant de la splendeur retrouvée de l’abbaye à  la fin du XVème siècle.
Près de 10 siècles d’histoire flottent ici et font de Cadoin un endroit universel et serein.

 

4Petit passage par l’abbaye fondée en 1115, qui fut longtemps un haut lieu de pèlerinage pour effleurer … le Saint Suaire rapporté des Croisades.

 

Ce n’est qu’en 1934 qu’une étude du tissage de la relique révèlera que ce n’est qu’un grand tissu admirable brodé par quelques artisans égyptiens. Il est visible dans une salle attenante au cloître où son histoire est racontée avec pédagogie.

 

 

 

JEUDI 29 JUIN – Visite du Château de Beynac

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Départ à 9 heures, toujours sous un temps maussade pour le Château de Beynac, forteresse médiévale entre ciel et terre. Dressé au somment d’une falaise vertigineuse, le Château de Beynac est une sentinelle de pierre qui veille depuis 9 siècles sur la Dordogne et qui est l’un des mieux conservé et des plus authentiques de la région.

 

En montant dans les hauteurs de son donjon, on découvre une vue imprenable sur la vallée des Cinq Châteaux.

On raconte parfois que résonne encore, au cœur de la forteresse, l’écho des batailles de la Guerre de Cent Ans.

 

6Après le déjeuner, direction le Château des Milandes, demeure de la Famille de Caumont dès 1489, acheté par Joséphine Baker en 1937 et jusqu’à  sa déchéance.

 

Avant de pénétrer au château, nous nous sommes installés dans la cour pour assister, sous une petite pluie très fine, à un spectacle de fauconnerie où une dizaine d’oiseaux : buses, grands-ducs, faucons, etc … virevoltent sous les ordres de chasseurs fauconniers passionnés.

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7La visite du château a été une réussite ; malheureusement, nous n’avions pas le droit de filmer ou de prendre de photos ; nous nous sommes dirigés
dans :

  • – le grand salon des robes qui permet d’admirer les robes de scène de la star et notamment la fameuse ceinture de bananes,
  • – le petit salon où Joséphine Baker y installera sa première chambre,
  • – la fabuleuse salle de bain noir et or, assortie au flacon de parfum « Arpège » qu’elle portait à l’époque. Cette salle de bain est en pâte de verre de Murano avec inclusions d’or et mosaïque noire. Une pure merveille,
    – le bureau,
    – la chambre d’Akio, fils ainé de Joséphine Baker, adopté en 1953 et suivi de 11 autres adoptions au cours de ses diverses tournées. Enfants de nationalités différentes dont elle créa ainsi la « Tribu Arc en Ciel », symbole d’une famille multiraciale unie et heureuse,
    – la chambre de Joséphine Baker,
    – la salle de la résistance,
    – la cuisine,
    – la pièce de billard où, pour la petite histoire, nous avons découvert un magnifique billard français qui appartenait à  l’U.R.E. et qui a été vendu au Château,
    – la salle à manger,
    – et enfin le jardin.

 

8Après le dîner, nous nous sommes retrouvés au sous-sol, dans la salle des banquets, pour accueillir un groupe folklorique très sympathique de la région qui nous a fait découvrir les chants et danses occitanes au son de l’accordéon et de la vielle.

 

Certains ont même participé dans la joie et la bonne humeur.

 

 

 

VENDREDI 30 JUIN – Visite de la Bastide de Domme

9Départ à 9 heures pour la Bastide de Domme juchée sur une falaise haute de 150 mètres ;
d’ailleurs nous nous y sommes rendus en petit train touristique depuis le parking des cars (bonne idée de la part de notre guide car, bien entendu, il pleuvait) en passant par la Porte des Tours constituée de deux énormes tours aménagées, édifices à l’endroit le plus vulnérable de la bastide.

 

Domme est une bastide unique demeurée presque intacte. Elle bénéficie d’un panorama sublime et d’un dédale de ruelles. La découverte de la bastide se fait à pied et nous partons depuis la Place de la Halle.

 

10Après le déjeuner, direction les Jardins d’Eyrignac.

Ces jardins sont essentiellement d’inspiration française et là on se promène dans des allées taillées au cordeau parmi les massifs géométriques d’où pas une feuille ne dépasse.

 

L’entretien exceptionnel des 10 hectares se fait principalement à la cisaille à  main, la découpe au cordeau de toutes les bordures et le travail d’orfèvre de finition des gazons.

 

 

La présence apaisante de l’eau, les jeux d’ombre et de lumière (quand il ne pleut pas) soulignent l’harmonie de ce havre de paix.

11Malheureusement, nous avons dû écourter notre visite car de fortes averses nous ont obligés à reprendre la route.

 

Quel dommage de n’avoir pu admirer les 7 jardins composant ce magnifique endroit.

 

Pendant le retour et comme il était un peu tôt pour rentrer à l’hôtel, il a été décidé de s’arrêter chez un souffleur de verre où la visite a été très intéressante.

 

SAMEDI 1er JUILLET – Dernier jour de notre séjour

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Après avoir mis les bagages dans le car, départ par un temps moins maussade que les jours passés, pour les Jardins suspendus de Marqueyssac.

 

Aménagés pour le plaisir de la promenade, le parc domine de ses hautes falaises calcaires la vallée de la Dordogne. Il y a plus de 6 kms d’allées sinueuses qui constituent un véritable labyrinthe.

 

A Marqueyssac, le buis est mis en valeur avec une fantaisie pleine de mouvements. Tout au long du parcours, une signalétique joliment illustrée renseigne sur l’histoire de la vallée, sa faune et sa flore.

13Des paons vivent en liberté dans les jardins. Dans l’esprit et dans la continuité historique de la faune sauvage, un squelette unique d’un dinosaure de 7,50 m de long qui vivait en Europe au Jurassique a rejoint récemment le Pavillon de la Nature.

 

 

 

 

 

14Nous avons pris congé de notre guide, Emmanuelle, que nous avons remerciée pour sa gentillesse et son professionnalisme pendant cette escapade.

Après un dernier déjeuner à l’hôtel, nous avons repris la route pour rentrer à Evry.

 

Même s’il n’a pas fait très beau temps, encore un très beau séjour à l’initiative de l’URE et un grand merci à Yvette.

 

 

Monique Hauloy