Les Assises de la Semaine Bleue 2017

L’accueil était cordial et excellent comme tous les ans.

Le premier intervenant était branché sur les seniors dans l’entreprise. Le mot « seniors » commençant, pour lui, à 50 ans et bientôt à 40. Il est vrai que, dans les entreprises, on est bon de 25 ans « bien formé » à 45 ans. Rien ne nous empêche de continuer à travailler après la retraite si on en a l’envie et la santé.  La langue Française est riche, trouvons d’autres dénominations que « seniors » pour les personnes de 50 à 100 ans. On est plus « près » à 50 qu’à 100.

La salle était remplie de beaucoup d’adhérents de l’URE, ayant passé l’âge du salariat à plein temps, donc non concerné par le travail en entreprises ni par l’auto entreprenariat. C’était intéressant comme sujet, mais plutôt pour nos enfants.

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Son 2ème thème :« Dans senior, il y a or » écrit-il, Or=Richesses, qu’il faudrait redistribuer aux plus pauvres. Mais à partir de quel niveau est-on riche ? Là, je deviens contestataire, il y a de l’argent aussi ailleurs. Beaucoup de retraités aident leurs enfants et petits-enfants et il y a des retraités pauvres. Sujet discutable. De plus, sans tous les retraités bénévoles très actifs, il n’y aurait pas d’Association.

 

Image2Les autres intervenantes se superposaient. Elles nous parlaient de « bonne » nourriture toutes les deux et de soins de beauté pour « rester jeunes » par tous les moyens. Quant aux soins des dents, on est plutôt, nous, dans les prothèses dentaires en espérant qu’elles vont tenir.

Je trouve qu’il vaut mieux assumer son âge en sachant qu’il y a des choses que l’on ne pourra plus faire. Il est important d’être bien dans sa peau, de soigner son apparence et, pour cela, il n’y a pas d’âge.

Les rides n’ont aucune importance et les cannes non plus.  Rester jeune dans sa tête, garder de la curiosité pour tout, de l’humour et sourire.

C’était un débat restreint sur des sujets un peu futiles, les questions de l’assistance s’en ressentaient.

Il y a des sujets à traiter beaucoup plus importants pour nous.

Quant à l’organisation des débats, j’avoue ne pas avoir arrêté de penser à Pierre, absent pour la 1ère fois, à sa façon logique de planifier les débats, les temps de paroles ce qu’il sait parfaitement faire.

Là, c’était plutôt désordonné en ce qui concerne les intervenants : ils n’avaient pas de temps limité pour parler. Ils continuaient à s’exprimer devant une salle tranquille, attendant tout simplement l’heure du repas. Ils débitaient leurs phrases trop vite, l’acoustique n’était pas bon et l’écran était illisible dans le fond de la salle.

Je sais qu’il est carrément impossible d’anticiper le résultat de la recherche des intervenants, de leur succès ou non, sur l’assistance présente. Mais les thèmes, on peut les prévoir.

Il y a trop de discours, le public n’a pas assez la parole. Cela devrait être exactement le contraire, il faut absolument revoir la formulation. Des intervenants Evryens, connus par l’auditoire, seraient plus audibles.

Je regrette d’être obligée de m’exprimer ainsi, mais c’est la seule grande réunion que nous ayons, une fois dans l’année, pour traiter des sujets qui nous préoccupent en présence de Monsieur le Maire et des Elus et nous sommes très attachés à ces Assises.

Geneviève MAUPAS

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